Ensemble construisons BRAX de demain

Le 24 septembre 2013, on découvre que notre église St Pierre de BRAX a été vandalisée. Extincteurs vidés, autel de la vierge saccagé, livres dont la bible brûlés, orgue déplacé.

Le premier sentiment est celui de la colère : Non, ça n'arrive pas qu'aux autres; notre petit village de 2000 âmes est aussi victime de ces incivilités totalement gratuites. En effet,  si notre église renfermait un trésor caché, on le saurait depuis longtemps! Écrire le mot profanation n'est pas exagéré.

Puis la colère laisse la place à la tristesse : une église fait partie de notre culture judéo-chrétienne, de notre patrimoine. Peut-on imaginer un village sans église? Que l'on soit croyant ou pas, pratiquant ou pas,  c'est un lieu de recueillement ou chacun peut se ressourcer, réfléchir. C'est un endroit de rassemblement où selon les traditions familiales, on y invite les nouveaux nés, on s'engage dans un chemin de vie à deux, on dit un dernier au revoir aux siens.

Le respect est la base du bien vivre ensemble.

Quelques jours plus tard rebelote, le club house du Hand Ball était à son tour visité. Ordinateur emportés, bières consommées, …et apparemment d’autres auteurs semblent être concernés.

Si les actes sont différents, si les symboles et les auteurs le sont aussi, entre les deux pourtant un point commun, encore et toujours le manque de respect : respect des bénévoles qui donnent de leur temps et de leur argent ; respect des enfants et des adultes qui pratiquent une activité, qu’elle soit spirituelle ou sportive ; respect du bien public.

Il nous appartient de remettre à leur juste place ces deux évènements sans les banaliser. De tout temps les jeunes se sont illustrés par leur capacité à repousser les règles et les limites imposées par les adultes. Cela est voué naturellement à perdurer, car un adolescent devient adulte en se confrontant à ses aînés. Il reste indispensable que tous les acteurs sociaux (parents, enseignants, éducateurs et élus) rappellent les bornes à ne pas dépasser et la nécessité absolue à respecter les autres.

Pour leur part, les élus à travers une politique publique efficace et globale, une politique qui marche sur ses deux jambes (prévention et répression), doivent s’emparer de cette question et contribuer à l’action collective